Vera

Mon cabinet d’investigation pompeusement nommé « Phil Brémond Investigation » ne marchait pas très fort. Je dois dire que hormis les filatures habituelles confiées par « la brigade des cocus », je n’avais pas grand-chose à me mettre sous la dent. Jusqu’au jour où une femme prit l'heureuse initiative de me confier une enquête sur la disparition de sa sœur Vera.

Au fil de mes recherches, j’allais m’apercevoir que son absence arrangeait beaucoup de monde : ceux dont elle menaçait l'emploi en premier lieu, car elle travaillait dans un cabinet de recrutement et de restructuration d’entreprises. Son mari, coureur de jupons, un ancien amant, certains collègues de bureau... Cela aurait pu être une simple enquête de routine, si en plus de ma disparue, je ne m'étais retrouvé avec un macchabée sur les bras et la « crime » collée aux basques.